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nzilapawol.com

poésie-pawol- Martinique-lanmou

je n'irai plus "lagranmèssnipyé"

Je n'irai plus à ce bal masqué , en mode dékalikata w.

Trop longtemps que le thème imposé me pèse et me prive de ma liberté.

Ceux qui portent  le loup continuent à  se faire passer pour des agneaux.

Au bal masqué , il faut montrer pattes blanches.

Les femmes détournent leurs hanches à des fins criminelles.

Les hommes se font passer pour de gentils garçons à qui on donnerait le "bon dieu sans confession.

Ce masque blanc porté par certains , annonce la mort de notre Roi après trois jours de festivité.

3 jours ou l'on pourrait croire qu'on a tout les droits.

Cette fausse  liberté reste bien cadrée,  au regard du cycle infernal des années.

Jamais le "gwo siwo" n'a pas pris le pouvoir, après les trois jours de liesse populaire, il reprend son bleu de travail au service des grands "bwabwa" qui mènent  le troupeau de malmouton qui nous dirigent.

Les "Mas politik" dans un jeu "bililik" , ils retournent leurs vestes à l'heure du vidé.

Nous avons beau chanté "an Pyjama lévé" , la léthargie a pris possession des âmes rebelles. 

Le "déboulé" est général une course "oplibofè"a" .

Notre mauvais "léta" c'est de se faire prendre par le "troukaka" et le chanté comme pour remercier le maître de nous la mettre à l'envers.

Ils nos promettent de beaux habits "sousounkléré" mais seul le "rad kabann" nous est réservé.

Mais ils pleureront aussi le 3 ème jour car ils subiront le même sort que notre Roi.

Qui nous sortira de ce cercle où nos Dieux se déguisent en diable à leur yeux.

Les "malprop" sont les plus propres , ils ne sont pas dans un rôle.

Le bal masqué réuni les "people " et les intellos hors sol.

Et les feuilles de Corossole s'envole et laisse la place à leur Maudits comprimés.

Il nous faudrait encore combien de jours gras pour libérer ces opprimés?

La musique des tambours s'incline devant la politik bradjak qui roule dans ce pays.

Les casques coloniaux camouflés se font passer pour des "bakwa".

Marianne se pare de sa croix et abandonne les feuilles de ce fruit qui nous empoisonnent.

Tellement "antoutsos" que personne ne sait avec quoi , le chef nous assaisonne .

Bâillonnés , confinés pour nous revendre notre propre piment confit.

Nous avons toujours su relever le défi , la peau de l'ours vendu nou bien pri.

Dans le "Bakannal" généralisé nous ne serons jamais les caissiers dans ce super Marché des âmes .

Les armes déposées , les hommes dépossédés de leurs biens espèrent le "jou ouvè.

 Le drame sera rentabilisé pour ses banquiers charognards.

Tel nos ancêtres déshumanisés beaucoup   de corps , en dehors du Ramdam  politico-Médiatique , partiront sans Hommage au niveau de leur Humanité respective.

Bataille de chiffres le virus couronné se paie nos têtes .

Et je le répète l'heure n'est pas aux courbettes .

Je me demande qui a volé la formule de cette fameuse Utopie refondatrice? 

Il n'y a jamais jamais eu d'utopie il nous suffit simplement du Toupet d'affirmer ce que nous sommes.

Fils d'africains déportés et toujours en bas de l'échelle face à ce loup assoiffé .

Nous n'avons rien demandé et pourtant ils veulent nous faire assumer une fausse complicité avec nos Bourreaux.

Aujourd'hui encore nous regardons les masques passer.

#nzilapawol

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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